Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon dans le Vaucluse

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon

  • 11 Rue Gaulignan
  • 84000 Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon
Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Hôtel, sauf parties classées : inscription par arrêté du 4 octobre 1932 ; façades et toitures sur rues et sur cour et la cour intérieure caladée ; l'escalier d'honneur avec sa rampe en fer forgé ; pièces suivantes avec leur décor : rez-de-chaussée : vestibule d'entrée, salle à manger, premier étage : salon de musique, chambre aux Natoire et antichambre de l'aile nord (cad. DK 122) : classement par arrêté du 27 juin 1983

Origine et histoire de l'Hôtel Madon de Châteaublanc

L'hôtel Madon de Châteaublanc est un hôtel particulier situé à Avignon, dans le Vaucluse. Un acte daté du 5 novembre 1687 mentionne le prix pour les maçons Pierre Thibaud et J. P. Escoffier. L'édifice a été élevé pour Jean-Pierre de Madon de Châteaublanc, nommé aussi Jean-Pierre de Madon de Châteauneuf dans certaines sources, d'après les plans de Pierre II Mignard. Jean-Pierre de Madon fonda la Maison du Bon Pasteur en 1702. Les décors intérieurs remontent à l'époque de Louis XV et comportent notamment des boiseries, des trumeaux et des dessus de portes peints. La cour est pavée d'une calade réalisée par Henri Barrelet, ornée de motifs en forme de comètes, probable souvenir du passage de la comète de Halley en 1759. L'hôtel a été inscrit au titre des monuments historiques le 4 octobre 1932 ; plusieurs parties ont été classées le 27 juin 1983 : les façades et toitures donnant sur la rue et sur la cour, la cour intérieure caladée, l'escalier d'honneur avec sa rampe en fer forgé, le vestibule d'entrée et la salle à manger du rez-de-chaussée, ainsi que le salon de musique, la « chambre aux Natoire » et l'antichambre de l'aile nord au premier étage. Parmi les sources et ressources signalées figurent des travaux de Joseph Girard, Pierre Lavedan, Dominique Vingtain et Roland Aujard-Catot, Rachel Touze, ainsi que la base Mérimée et des collections de photographies.

Liens externes